Etudiant en Pharmacie : Réussir une première installation

    Devenir titulaire en pharmacie sans tarder

    Une stratégie gagnante

    Les étudiants en filière pharmacie sont amenés à s’orienter sur le plan de leur carrière dès le second cycle. Cette période charnière s’avère cruciale pour leur parcours professionnel.

    En effet, en second cycle (4éme et 5éme année), les étudiants en pharmacie doivent prendre une décision majeure pour leur avenir : choisir entre la filière officine ou industrie (cycle d’étude court sur six ans), ou se tourner vers l’internat (cycle de 9 ans, accessible sur concours).

    Les étudiants ayant opté pour l’option officine intègrent dès la 5éme année des activités spécifiques dédiées à l’exercice de leur métier en pharmacie :

    • stage hospitalo-universitaire (5éme année)
    • stage de six mois en pharmacie (6éme année)
    • master en parallèle le cas échéant

    L’obtention du diplôme d’état de docteur en pharmacie, une fois la thèse soutenue, leur permet de s’inscrire auprès de l’Ordre des pharmaciens.

    Certains d’entre eux sortent de faculté et s’inscrivent directement en section A afin d’exercer dès que possible en tant que titulaire.

    Il s’agit souvent d’étudiants expérimentés au comptoir, ayant travaillé régulièrement en pharmacie sur leurs temps libres durant leurs études.

    Certains sont des étudiants souhaitant épauler ou remplacer un parent ou membre de la famille déjà titulaire d’une officine.
    D’autres ont accepté une proposition d’association ou de reprise de l’officine d’un employeur à la recherche d’un associé ou d’un acquéreur dans le cadre notamment d’un futur départ à la retraite.

    Mais la plupart d’entre eux n’ont pas eu de telles opportunités et s’inscrivent en section D de l’Ordre des pharmaciens pour exercer en pharmacie en tant que directeur adjoint.

    Ils deviendront titulaires après quelques années d’activité, à la suite d’un cheminement plus ou moins long leur permettant d’appréhender les concepts d’installation ou d’association les plus appropriés. 

    Un « manque à gagner » considérable

    Cette situation disparate est cependant des plus impactante sur le plan financier.

    En effet, si la rémunération d’un salarié adjoint expérimenté est comparable à celle d’un titulaire gérant (à temps de travail équivalent), le manque à gagner entre ces deux situations est considérable, que ce soit en terme de rémunération du capital (absence de distribution de dividendes au prorata des participations) ou sur le plan capitalistique (absence de remboursement annuel d’un capital emprunté).

    Un tel « manque à gagner » - plusieurs centaines de milliers d’euros sur quelques années - est difficilement appréciable pour un jeune diplômé, ce dernier ayant généralement trop peu d’informations à sa disposition durant ses études pour en mesurer l’importance.

    L’ impact sur le plan de carrière du jeune primo-accédant est pourtant considérable.

    Dans le premier cas de figure (installation au sortir de la fac.), le jeune diplômé doté d’un apport significatif sera en mesure de rebondir par exemple dès la sixième année en se réinstallant seul ou en association au sein d’une officine de taille importante.

    Dans le second cas de figure (installation au bout de 5 à 6 ans), à diplôme équivalent, il s’agira d’acquérir une officine en tant que primo-accédant, dans le cadre d’un apport personnel généralement modeste, au vu de l’absence de capitalisation évoquée précédemment.

     

    Le nouveau concept d’assistance « NEC+ PHARMA® Etudiants »

    Le nouveau concept d’assistance développé par Co-opt Santé, labellisé « NEC+ PHARMA® Etudiants », propose en avant-première sur pharmacorporate.fr un accompagnement spécialement dédié aux jeunes étudiants en pharmacie, aux seules fins de leur permettre d’aborder les enjeux d’une première installation dès le second cycle d’étude, en toute sérénité.

    NEC+ PHARMA ETUDIANTS® accélère le plan de carrière des étudiants les plus prometteurs en leur apportant des informations cruciales d’aide à la prise de décision quant aux montages et opérations les plus pertinentes en matière d’installation ou d’association.

    Pour les plus expérimentés d’entre eux, Il donne également accès aux meilleures opportunités d’installation du moment.

     

    Pour toute information complémentaire, nous contacter.

    Jean-Olivier DEFRANCE, pharmacien, dirigeant de Co-opt Santé®

     

    Le marché des transactions pharmaceutiques en 2021 : Evolution et perspectives post-covid

     

    Le nombre de cessions, principalement liées aux départs à la retraite, tend à s’accélérer en 2021 malgré les circonstances tout à fait inhabituelles de la crise sanitaire. Les montages associatifs et ventes de parts sociales, facilitées par le mode d’exploitation en SEL, poursuivent leur développement et rassurent, en pareille situation, les investisseurs et organismes de financement.

     

    Vers une diversification des modèles de transmission et d’exercice

          Ce regain d’activité reflète le maintien d’une fiabilité structurelle du marché des transactions pharmaceutiques en cette période d’incertitudes, dans un contexte de mutation progressive des modèles de transmission et modes d‘exercice, que ce soit sur la plan officinal, médical ou paramédical :

    • accélération du marché des transmissions de sociétés via des cessions de parts fluidifiées notamment par le biais des SPFPL
    • proportion majoritaire de cessions de fonds à des SEL notamment concernant les pharmacies exploitées en entreprise individuelle
    • tendance accrue, pour les pharmaciens souhaitant partir à la retraite, à conserver des participations tout en intégrant un jeune diplômé au sein d’une SEL
    • maintien voire hausse du prix de cession des pharmacies pour les tranches de CA de plus de 1200 à 1500 K€
    • demande soutenue pour les pharmacies de plus de 1800 K€
    • restructuration du maillage officinal et médical sur le territoire national dans le cadre de modèles économiques privilégiant l’exercice groupé et l’intérêt de la patientèle

    Cette tendance, sous influence d’une crise pandémique sans précédent, devrait tout autant maintenir son développement en sortie de crise.

          Prenons l’exemple des cessions de pharmacies comprenant l’intégration de primo-accédant(s) : elles permettent aux jeunes diplômés d’entreprendre, de monter progressivement au capital – y compris en période de crise - sans réelle nécessité d’apport en fonds propres. En contrepartie, les titulaires vendeurs sont davantage en mesure de valoriser leur fonds de commerce au juste prix. En tant que co-investisseurs, ils rassurent les futurs associés mais également l’ensemble des acteurs du marché. De surcroît bon nombre d’entre eux se projettent dans ces montages pour réduire leur temps de travail et conserver ensuite un statut d’investisseur retraité non exploitant.

          De même, les opérations visant à co-investir en se regroupant à plusieurs officines sur un même point de vente ou les cessions de pharmacies via des titulaires investisseurs financièrement crédibles cherchant à consolider leur positionnement sont des plus rassurantes en cette période d’incertitude.

     

    Des perspectives de normalisation du marché post-covid

          Ainsi, les solutions qui s’offrent aux pharmaciens en matière d’association et de co-investissement dans un contexte de regain d’attractivité des jeunes diplômés pour la filière officine prônent en faveur d’un maintien post-covid du niveau de l’offre et de la demande.
    Les avantages de tels montages sont nombreux, à savoir notamment :

    • pour le(s) futur(s) associés exploitant(s) : l’option d’exercice en réseau sur une même zone de chalandise, de co-exploitation au sein d’une même officine ou de co-développement par le biais de mini-réseaux ou de SEL croisées s’avère facilitatrice et bénéfique pour le marché lorsqu’il s’agit à la fois de réunir les fonds nécessaires au financement d’une opération d’acquisition et de mettre en commun des savoir-faire;
    • pour le cédant : l’incidence de tels montages, sur le plan des possibilités de valorisation de son outil de travail est non négligeable en particulier lorsque ce type de projet est susceptible de modifier en profondeur la typologie de sa pharmacie (passage d’un C.A. de 1 400 à 2 200 K€ lors d’un regroupement, transfert sur un lieu de passage plus accessible, etc.). Les possibilités de cession dans ces conditions s’en trouvent facilitées et vont bien au-delà de la valeur économique d’une officine et du marché traditionnel.

     

    Jean-Olivier DEFRANCE, pharmacien, dirigeant de CSO Santé®

    Achat – Vente de pharmacie. Bien vendre une pharmacie en pleine crise Covid, leurre ou réalité en 2022 ?

    A l’heure où la crise sanitaire semble s’installer durablement, de nombreux pharmaciens titulaires souhaitent vendre ou transmettre leur pharmacie, que ce soit pour partir à la retraite ou se réinstaller.

    Mais est-il vraiment possible de vendre une pharmacie dans de bonnes conditions en pareille situation ?
    En marge d’une conjoncture sanitaire plutôt rassurante pour officinaux, en terme de pérennité d'activité, l’impact d’une pandémie sur un projet de cession d’officine s’avère inévitable et doit être appréhendé à sa juste valeur (surcharge d’activité, absentéisme et problématique de recrutement, besoins en prise en charge de la patientèle, etc.).

    Les titulaires sur le départ doivent donc se montrer attentifs et prévoyants, en adoptant un « management de transition » leur permettant de « coller » au marché de l’offre et de la demande du moment, tout en intégrant l’appréhension de certains de leurs confrères face à cette crise Covid.

    Le marché des transactions pharmaceutiques privilégiant actuellement les transitions intergénérationnelles et l’exercice groupé, il s’agit de favoriser les modèles de transmission les plus attractifs sur le plan capitalistique, que ce soit pour les titulaires investisseurs ou les jeunes pharmaciens diplômés, à savoir notamment :
    • montages favorisant les primo-accédants sans apport
    • opérations de fermeture-indemnisation, de regroupement ou de transfert-regroupement de pharmacies
    • montages associatifs intégrant la montée dans le capital des associés entrants
    • déploiement de projets de santé groupés, d’effets leviers privilégiant l’installation de professionnels du monde médical ou paramédical

    Une stratégie de cession ou de transmission de pharmacie en période pandémique ne doit donc pas s’improviser mais s’anticiper.
    Une analyse prospective s’impose face aux nouveaux besoins en offre de soins de la patientèle.

    Pilotage Co-opt Santé®

    En constante recherche d’efficience opérationnelle, face à cette crise Covid, le pilotage Co-opt Santé® identifie pour chaque situation, les moyens techniques et modes d’organisation opérationnels à mettre en œuvre prioritairement.

    A titre d’exemple :

    • Analyse des facteurs d’attractivité intrinsèques d’une officine à la vente :
    - niveau de compétence et d’exigence dans la qualité des prestations, potentiel en diversification d’activité (vaccination, tests Covid, espace dédié à l’accueil et la circulation de la patientèle),
    - niveau de compétence et d’implication de l’équipe officinale face aux nouveaux enjeux et nouvelles charges de travail,
    - niveau de rentabilité (impact des nouvelles missions liées au Covid sur la marge et les différents paramètres de rentabilité)
    • Déclinaison des « effets leviers » permettant d’améliorer les conditions d’exercice et de prise en charge d’une patientèle en période pandémique (transfert-regroupement d’officine, etc.)
    • Identification des « points faibles » d’une officine à la vente (problématiques d’attractivité de l’offre de soins, d’environnement médical à l’avenir incertain, de positionnement et pérennité d’entreprise, etc.) et des stratégies de co-développement permettant d’y remédier (développement de projet de santé, installation de nouveaux médecins, etc.)

    Pour conclure

    Bien vendre une pharmacie en cette période de crise sanitaire prolongée n’est donc pas un leurre. Encore faut-il s’entourer des meilleurs experts, en optant pour un accompagnement à forte valeur ajoutée, véritablement à même d’optimiser et d’accélérer le processus de cession d’officine proprement dit.
    Fort d’une expérience de plus de 20 ans en transactions pharmaceutiques et d'une culture du résultat, le pilotage de transition développé par Co-opt Santé® offre une vision prospective fiable et structurée visant à optimiser les performances des officinaux lors des cessions en phase pandémique. 

     

    Jean-Olivier DEFRANCE, pharmacien, dirigeant et fondateur de Co-opt Santé®